NomadeCom http://nomadecom.com Spécialisée dans le Marketing Mobile Tue, 01 Mar 2016 19:44:20 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=4.4.32 Monnaie électronique : Orange décroche une licence dans quatre pays ouest-africains http://nomadecom.com/monnaie-electronique-orange-decroche-une-licence-dans-quatre-pays-ouest-africains/ http://nomadecom.com/monnaie-electronique-orange-decroche-une-licence-dans-quatre-pays-ouest-africains/#respond Tue, 01 Mar 2016 19:44:20 +0000 http://nomadecom.com/?p=7834 Ces agréments permettent à l’opérateur télécoms de devenir établissement émetteur de monnaie électronique au Sénégal, au Mali, en Côte d’Ivoire et en Guinée. Orange franchit un nouveau pallier en matière de services financiers. Le groupe télécoms français a obtenu auprès de la Banque centrale des États d’Afrique de l’Ouest (BCEAO) trois agréments pour devenir établissement émetteur de monnaie […]

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Ces agréments permettent à l’opérateur télécoms de devenir établissement émetteur de monnaie électronique au Sénégal, au Mali, en Côte d’Ivoire et en Guinée.

Orange franchit un nouveau pallier en matière de services financiers.

Le groupe télécoms français a obtenu auprès de la Banque centrale des États d’Afrique de l’Ouest (BCEAO) trois agréments pour devenir établissement émetteur de monnaie électronique au Sénégal, au Mali et en Cote d’Ivoire, a indiqué à Jeune Afrique Marc Rennard, le tout nouveau directeur général adjoint d’Orange chargé de l’expérience client et des services financiers sur mobile et ancien directeur exécutif Afrique, Moyen-Orient et Asie du groupe français de télécoms pendant dix ans (de 2006 à hier, lundi 29 février).

Le groupe français a également obtenu un agrément similaire auprès de la Banque centrale de la Guinée.

Concrètement, ces agréments d’émission de monnaie électronique permettront au groupe télécoms de gérer sans partenaire bancaire le paiement de factures ou des transferts d’argent à partir des comptes Orange Money de ses clients. Orange avait engagé dès fin 2014 les démarches afin d’obtenir de tels agréments, comme l’avait révélé Jeune Afrique.

Réglementation

« Ces agréments sont devenus nécessaires du fait de  l’évolution de la réglementation. Ils vont nous permettre plus de flexibilité pour le développement de nouveaux services et nous donnent également davantage de responsabilités pour le bon respect du KYC [Know your customer, les processus de vérification d’identité des clients, Ndlr] », explique Marc Rennard.

Présent dans une vingtaine de pays d’Afrique et du Moyen-Orient, le groupe français y comptait 110 millions de clients au 31 décembre 2015, pour 16,4 millions de clients de sa solution de paiement mobile Orange Money (+31 % en un an).

En 2014, environ 4,5 milliards d’euros de transactions avaient été réalisées via Orange Money.

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MWC 2016 – Les pays les plus mobiles de 2015 http://nomadecom.com/mwc-2016-les-pays-les-plus-mobiles-de-2015/ http://nomadecom.com/mwc-2016-les-pays-les-plus-mobiles-de-2015/#respond Tue, 23 Feb 2016 19:56:16 +0000 http://nomadecom.com/?p=7829 A votre avis, quel est le pays au monde le plus connecté à internet via téléphone mobile ? La Corée du Sud ? Les USA ? Un pays scandinave ? Vous n’y êtes pas du tout… À l’occasion du Mobile World Congress, Adobe a publié son tout dernier rapport Adobe Digital Index, dévoilant les pays […]

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A votre avis, quel est le pays au monde le plus connecté à internet via téléphone mobile ? La Corée du Sud ? Les USA ? Un pays scandinave ? Vous n’y êtes pas du tout…

À l’occasion du Mobile World Congress, Adobe a publié son tout dernier rapport Adobe Digital Index, dévoilant les pays où les internautes se sont le plus connectés à leur smartphone en 2015. Cette année, la part des visites de sites web effectuées depuis un mobile a atteint 37 %, soit une progression de 18 % en glissement annuel.

Selon le rapport, l’Arabie Saoudite est le pays où l’on s’est le plus connecté depuis un appareil mobile, avec une part de visites de 62 % à la fin de l’année 2015. C’est le seul pays où plus de 50 % des visites totales ont été effectuées depuis un mobile. La hausse a été forte, avec plus de 16 % par rapport à l’année précédente.

Voici le top cinq des pays les plus mobiles de 2015

  • L’Arabie Saoudite : 62 %
  • L’Irlande : 49 %
  • Les Philippines : 47 %
  • Le Japon : 47 %
  • Le Royaume-Uni : 44 %

En 2015, les visites sur appareil mobile ont atteint 38 % aux États-Unis, contre 34 % en France et 32 % en Allemagne. Les pays où les internautes se sont le moins connectés depuis leur mobile sont le Brésil (28 %) et la République tchèque (22 %). Le rapport Adobe Digital Index montre que la progression des smartphones au détriment des tablettes est une tendance mondiale qui s’est confirmée dans la majorité des pays en 2015. Le déclin relatif moyen de la part des visites sur tablette a été de 7 %, l’Inde enregistrant la plus forte baisse (35 % en glissement annuel). Les pays dans lesquels la part des visites sur smartphone a le plus augmenté sont la Slovaquie (69 %), la Belgique (66 %), la République tchèque (65 %) et la Chine (65 %).

Chiffres clés

  • L’Arabie Saoudite arrive en tête avec une part de visites supérieure à 60 %
  • L’Irlande est numéro un en Europe avec une part de visites de près de 50 %
  • La part de visites moyenne mondiale s’élève à plus de 37 %
  • L’utilisation du smartphone poursuit sa progression tandis que la navigation sur tablette recule

Liste exhaustive des pays étudiés et part des visites sur appareils mobiles

Arabie Saoudite 61,96 %
Irlande 49,35 %
Philippines 47,11 %
Japon 47,04 %
Royaume-Uni 43,92 %
Suède 43,31 %
Canada 40,92 %
Australie 39,77 %
Italie 39,44 %
Pays-Bas 38,51 %
États-Unis 37,72 %
Espagne 37,46 %
Chine 34,75 %
Nouvelle-Zélande 34,73 %
Inde 34,37 %
France 33,81 %
Suisse 32,98 %
Allemagne 32,28 %
Finlande 31,78 %
Danemark 31,60 %
Belgique 31,02 %
Portugal 30,16 %
Autriche 29,88 %
Slovaquie 29,40 %

 

Source

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Maroc Telecom décroche la licence 4G en Côte d’Ivoire http://nomadecom.com/maroc-telecom-decroche-la-licence-4g-en-cote-divoire/ http://nomadecom.com/maroc-telecom-decroche-la-licence-4g-en-cote-divoire/#respond Tue, 26 Jan 2016 16:27:55 +0000 http://nomadecom.com/?p=7823 L’opérateur marocain, actif en Côte d’Ivoire sous la marque « Moov », a déboursé 50 milliards de F CFA (76 millions d’euros) pour le paiement de la première tranche de la licence globale de télécommunication. Selon un communiqué publié le 25 janvier par la présidence ivoirienne, Maroc Telecom a récemment obtenu la nouvelle licence mobile – dénommée licence globale -, […]

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L’opérateur marocain, actif en Côte d’Ivoire sous la marque « Moov », a déboursé 50 milliards de F CFA (76 millions d’euros) pour le paiement de la première tranche de la licence globale de télécommunication.

Selon un communiqué publié le 25 janvier par la présidence ivoirienne, Maroc Telecom a récemment obtenu la nouvelle licence mobile – dénommée licence globale -, qui permet aux opérateurs d’utiliser toutes les technologies du mobile (3G et 4G inclus) et de l’internet.

Le texte a été publié à l’issue d’une rencontre entre le président ivoirien Alassane Ouattara et Abdeslam Ahizoune, président du directoire de Maroc Telecom, organisée lundi à Abidjan.

Le communiqué indique que l’opérateur chérifien a versé 50 milliards de F CFA (76 millions d’euros), une somme « représentant la première tranche de cette transaction », sans plus de détails sur les échéances ou les modalités des prochains versements.

Coût

Les autorités ivoiriennes ont fixé le coût de la nouvelle licence globale à 100 milliards de F CFA. Avant Maroc Telecom, Orange et MTN, leaders du marché, avaient déboursé mi-décembre 2015 une « première tranche » de 50 milliards de F CFA et de 75 milliards de F CFA respectivement, de façon à pouvoir offrir dès cette année la technologie 4G. Ces opérateurs ont toutefois indiqué leur volonté de poursuivre les négociations avec l’État, pour obtenir une baisse éventuelle du coût de la licence.

Pour Abdeslam Ahizoune, cité dans le communiqué de la présidence ivoirienne, l’attribution de la licence globale « ouvrira la voie à plusieurs autres investissements et permettra de ‘densifier’ la 3G, la 4G et d’investir dans le très haut débit et la fibre optique ».

Présence

Maroc Telecom, qui opère à Abidjan sous la marque « Moov », a fait son entrée dans le pays en janvier 2015, suite au rachat par l’opérateur chérifien des filiales de l’émirati Etisalat au Bénin, en Côte d’Ivoire, au Gabon, au Niger, en République centrafricaine et au Togo.

Fin septembre 2015, Moov comptait environ 5 millions d’abonnés en Côte d’Ivoire (20,24 % du marché). C’est le troisième opérateur en Côte d’Ivoire, derrière Orange (41,85 %) et MTN (32,93 %), mais devant Comium (3,06 %) et GreenN (1,92 %).

Présent également en Mauritanie, au Burkina Faso, au Mali, en Côte d’Ivoire, au Bénin, au Togo, au Niger et en Centrafrique, Maroc Telecom comptait 51 millions d’abonnés au 30 septembre 2015 (dont 18,56 millions au Maroc), pour un chiffre d’affaires de 25,5 milliards de dirhams (2,3 milliards d’euros) sur neuf mois et un résultat net part du groupe de 4,75 milliards de dirhams sur la même période.

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Les 5 Bonnes Raisons d’utiliser le SMS Marketing http://nomadecom.com/les-5-bonnes-raisons-dutiliser-le-sms-marketing/ http://nomadecom.com/les-5-bonnes-raisons-dutiliser-le-sms-marketing/#respond Sat, 09 Jan 2016 20:53:31 +0000 http://nomadecom.com/?p=7818 La plupart des entreprises utilisent des leviers marketing communs comme le référencement, l’animation de réseaux sociaux, le PPC (Pay-per-Click) ou encore les méthodes offline. Or, malgré des usages de plus en plus mobiles, ces entreprises n’ont pas encore tenté l’aventure du marketing mobile. C’est notamment le cas du SMS Marketing, aussi appelé « Push SMS », qui […]

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La plupart des entreprises utilisent des leviers marketing communs comme le référencement, l’animation de réseaux sociaux, le PPC (Pay-per-Click) ou encore les méthodes offline. Or, malgré des usages de plus en plus mobiles, ces entreprises n’ont pas encore tenté l’aventure du marketing mobile. C’est notamment le cas du SMS Marketing, aussi appelé « Push SMS », qui permet à n’importe quel annonceur d’envoyer automatiquement des messages en masse et à moindre coût. Un véritable paradoxe lorsque l’on sait que 100% des utilisateurs de téléphones mobiles ont accès à la fonction SMS.

Le SMS Marketing a déjà fait ses preuves

Le SMS Marketing a réellement été lancé en 2009 et les entreprises ont dû s’adapter à cette nouvelle manière de communiquer, composée uniquement de texte. Autre nouveauté, la technologie est opt-in : cela signifie que l’utilisateur du mobile a donné son accord en amont afin d’être alerté par SMS. Cette méthode permet ainsi à l’entreprise d’éviter que son contenu soit considéré comme du contenu indésirable. Les résultats sont sans appel : les études existantes sur le SMS Marketing font état d’un taux de lecture allant jusqu’à 98%* et ce, en moyenne, dans les trois minutes après réception du SMS*. Un record absolu dans le monde du marketing puisqu’aucun canal n’avait jusqu’alors atteint de tels statistiques. Mais est-ce si étonnant lorsque l’on sait qu’un utilisateur de téléphone mobile consulte en moyenne 150 fois son appareil en une journée* ?

Les avantages du SMS Marketing

La plupart des entreprises ne réalisent pas l’énorme potentiel que peut offrir le SMS Marketing car elles n’ont jamais mis en place une campagne dédiée au canal SMS. Pourtant, lorsque la stratégie est bien adaptée, certains avantages sont non négligeables :

  1. L’engagement est immédiat : Les études l’ont prouvé, une messagerie e-mail n’est consultée qu’une à deux fois par jour et de nombreux mails sont rejetés car ils sont perçus comme du contenu indésirable. Une boîte de réception de SMS, quant à elle, est consultée plusieurs fois par jour. Ainsi, de nombreux messages sont généralement lus en quelques minutes.
  1. Mettre en place une campagne SMS est simple et rapide : Un message texte d’un SMS ne compte généralement guère plus de 160 caractères, ce qui signifie que les messages ne représentent que deux phrases tout au plus. Cette brièveté est une bonne chose car elle permet aux consommateurs pressés de lire le contenu du message en un coup d’œil. Selon une étude de l’INSEE, la brièveté du message permet aussi une meilleure mémorisation du message (60%). Mais cette brièveté des messages est également un avantage pour une entreprise à court de temps. En effet, la planification et le déploiement d’une campagne de marketing par SMS est rapide et facile à mettre en place. Elle nécessite donc beaucoup moins de planification à l’avance que la publicité traditionnelle.
  1. Le SMS Marketing est abordable : Envoyer un message est généralement moins cher que faire une campagne d’affichage offline ou sur internet (display). Beaucoup d’opérateurs proposent des solutions peu onéreuses à moins d’un euro le SMS envoyé. Par exemple, THECALLR propose l’envoi de SMS à partir de 0,045€ l’unité. Même les petites entreprises peuvent faire appel au SMS Marketing !
  1. Le SMS Marketing est interactif : Pour fédérer autour d’une marque, cette dernière doit inviter ses clients à s’engager afin d’échanger avec elle. Ainsi, un annonceur peut utiliser le canal SMS pour lancer une campagne interactive sous forme de sondage ou de questionnaire. Le consommateur devient alors un participant actif et fournit des données précieuses pour aider l’entreprise à déterminer exactement ses besoins. Un bon moyen aussi de fidéliser vos clients !
  1. Le SMS Marketing est écologique : Les entreprises sont de plus en plus nombreuses à adopter des pratiques respectueuses de l’environnement. Dans le secteur du marketing, le SMS ne laisse aucune empreinte de carbone contrairement à tous les médias papiers comme les flyers ou les panneaux d’affichage.

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Côte d’Ivoire : 10 milliards de transaction par jour via mobile money http://nomadecom.com/cote-divoire-10-milliards-de-transaction-par-jour-via-mobile-money/ http://nomadecom.com/cote-divoire-10-milliards-de-transaction-par-jour-via-mobile-money/#respond Sat, 09 Jan 2016 19:05:10 +0000 http://nomadecom.com/?p=7815 Moins de 5 ans après son arrivée en Côte d’Ivoire, le mobile money s’impose comme l’un des moyens de transactions financières les plus utilisés par les populations. Selon une correspondance de l’Autorité de Régulation des Télécommunications de Côte d’Ivoire (ARTCI), les sociétés de téléphonie mobile en Côte d’Ivoire offrant les services mobile money, ont perçu […]

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Moins de 5 ans après son arrivée en Côte d’Ivoire, le mobile money s’impose comme l’un des moyens de transactions financières les plus utilisés par les populations.

Selon une correspondance de l’Autorité de Régulation des Télécommunications de Côte d’Ivoire (ARTCI), les sociétés de téléphonie mobile en Côte d’Ivoire offrant les services mobile money, ont perçu près de 17 milliards FCFA de recettes sur les retraits, les transferts et les paiements de factures, au cours du premier semestre 2015.

Le leader du secteur des transactions financières via mobile est Orange. Ses recettes s’élèvent à 12,328 milliards de FCFA, soit 73,86% des recettes globales perçues par les opérateurs. Il est suivi par MTN avec 4,163 milliards FCFA, soit 24,94% des recettes du marché des transactions via mobile money. Moov ferme la marche avec 199,241 millions FCFA, soit 1,19% des recettes perçues à travers les retraits, les transferts et les paiements.

Selon le rapport de l’ARTCI, sur les 23,92 millions d’abonnés au réseau de téléphonie mobile enregistrés en juin 2015, 7,262 millions ont des comptes mobile money.

Le 17 décembre 2015, à l’occasion des « journées du banquier », le Premier ministre Kablan Duncan avait indiqué que « c’est environ 10 milliards FCFA de transactions financières qui sont effectuées chaque jour via mobile money ». Il ajouta en outre que « 46% de la population épargne ou effectue des paiements en dehors du système financier formel et la détention de comptes via la téléphonie mobile croit fortement, avec 9 millions de comptes ouverts en 2014, dont 1/3 sont actifs. Ces comptes représentent trois fois ceux détenus dans les banques, portant le taux de bancarisation à 34% ».

Avec de telles statistiques, on peut se permettre d’affirmer que le mobile banking a de beaux jours devant lui en Côte d’Ivoire.

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Viber se dit ouvert à un partenariat avec les opérateurs télécoms africains http://nomadecom.com/viber-se-dit-ouvert-a-un-partenariat-avec-les-operateurs-telecoms-africains/ http://nomadecom.com/viber-se-dit-ouvert-a-un-partenariat-avec-les-operateurs-telecoms-africains/#respond Sun, 27 Dec 2015 19:04:21 +0000 http://nomadecom.com/?p=7809 La société Viber, propriétaire de l’application de Voix sur IP éponyme, se dit ouverte à un partenariat avec les opérateurs de téléphonie mobile en Afrique. Dans un entretien accordé au site spécialisé Light Reading, Mark Hardy (photo), le directeur du marketing de Viber, explique que l’entreprise a « juste commencé à construire une présence commerciale dans la […]

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La société Viber, propriétaire de l’application de Voix sur IP éponyme, se dit ouverte à un partenariat avec les opérateurs de téléphonie mobile en Afrique.

Dans un entretien accordé au site spécialisé Light Reading, Mark Hardy (photo), le directeur du marketing de Viber, explique que l’entreprise a « juste commencé à construire une présence commerciale dans la région, mais nous sommes certainement ouverts à explorer les possibilités de partenariat avec des opérateurs de télécommunications dans les marchés africains» a-t-il déclaré dans l’espoir d’étendre sa présence et des capacités à travers le continent.

En Afrique, alors qu’aucune politique marketing n’avait été déjà prévue pour la région, la croissance de l’utilisation de Viber a été suscitée en grande partie par le bouche-à oreille, explique l’entreprise. Ce qui  lui a permis entrevoir le potentiel que regorge ce nouveau marché. Le partenariat avec les opérateurs télécoms viendrait aussi résoudre une fois pour toute le problème de blocage de cette application de VoIP par plusieurs sociétés télécoms qui y voient un concurrent déloyal, tout comme les autres applications que sont Whatsapp et Skype. Elles permettent d’émettre des appels et d’envoyer des SMS sur Internet, avec plus de flexibilité dans son crédit de communication. Par exemple, à défaut d’utiliser son crédit de communication principal pour envoyer des SMS ou appeler, ce qui reviendrait plus cher, les utilisateurs de Viber en Afrique préfèrent souscrire à un forfait Internet moins cher et utiliser l’application qui permet d’envoyer un nombre illimité de SMS jusqu’à épuisement du forfait.

Selon une étude de Xalam Analytics, l’unité de recherche de Heavy Reading en Afrique et au  Moyen-Orient, l’achat d’un paquet de données et son utilisation avec Viber ou WhatsApp peut aider un consommateur africain de mobile à réaliser une économie de 40% à 99% sur le coût d’utilisation d’un service de télécommunication traditionnel.

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Télécom – Roaming en Afrique : le début de la fin http://nomadecom.com/telecom-roaming-en-afrique-le-debut-de-la-fin/ http://nomadecom.com/telecom-roaming-en-afrique-le-debut-de-la-fin/#respond Thu, 24 Dec 2015 22:51:44 +0000 http://nomadecom.com/?p=7805 Grâce à une société sud-africaine, les jours du roaming sont désormais comptés. La société Spiritage SA dispose d’une application capable d’éliminer les frais inhérents à la connexion des usagers à l’étranger. Un nouvel allié des opérateurs de téléphonie mobile dans leur offensive pour réduire, voire éliminer les coûts élevés du roaming. Il s’agit de la […]

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Grâce à une société sud-africaine, les jours du roaming sont désormais comptés. La société Spiritage SA dispose d’une application capable d’éliminer les frais inhérents à la connexion des usagers à l’étranger.

Un nouvel allié des opérateurs de téléphonie mobile dans leur offensive pour réduire, voire éliminer les coûts élevés du roaming. Il s’agit de la société de télécommunications Spiritage SA, basée à Johannesburg, en Afrique du Sud. Celle-ci a signé un contrat de trois ans avec le groupe Movit Media Corp pour l’utilisation exclusive de son produit Movit app dont la technologie permet d’éliminer les frais d’itinérance internationale.

De quoi s’agit-il ?

Cette application permet d’utiliser son numéro de téléphone portable partout dans le monde tout en profitant de tarifs d’appels locaux réduits via une carte SIM locale. Plus besoin d’utiliser un nouveau numéro de téléphone international. Selon les termes du contrat passé entre Spiritage SA et Movit Media Corp, la licence couvre le continent africain et permet à Spiritage de sous-licencier Movit app à d’autres entités sur le continent. Par ailleurs, Spiritage a accepté de développer une autre marque appelée « brodacall », ayant la technologie Movit app, à usage exclusif en Afrique. Spiritage a accepté de verser la somme de 100 000 dollars représentant les frais de licence, de verser à Movit Media Corp 20 % de tous les frais liés au contrat de sous-licence et une redevance de 2 % sur tous les revenus générés par l’application Brodacall.

Le roaming en Afrique, une priorité

Un soulagement pour de nombreux Africains pour lesquels il revient plus cher d’appeler dans le pays africain voisin que sur les autres continents. Et la situation est plus critique pour ceux qui voyagent régulièrement et qui doivent changer de carte SIM pour bénéficier de tarifs locaux. La conséquence : une baisse des échanges commerciaux intra-africains, et le recul de l’intégration régionale. Alors que l’atout principal du GSM est de permettre à un abonné d’émettre et de recevoir des appels sur son terminal mobile en dehors du pays dans lequel il a souscrit un abonnement avec un opérateur. Ces appels sont possibles et à moindre coût grâce aux contrats d’itinérance conclus entre son opérateur téléphonique et les opérateurs étrangers. Or, il n’y a toujours pas de règles claires sur les tarifs d’un contrat entre deux opérateurs par exemple. Certains fixent des tarifs moindres et d’autres n’hésitent pas à faire monter les prix. L’autre problème du roaming, ce sont les taxes que le gouvernement fixe sur les appels entrants. Pour les opérateurs, les gouvernements sont en partie responsables des hauts tarifs. Il faut donc trouver un équilibre entre charges de communication et revenus issus du roaming. En somme, les déréglementations ne manquent pas dans le secteur.

L’exemple kényan

Au Kenya, les abonnés aux services de téléphonie mobile se rendant en Afrique du Sud bénéficient depuis 2009 des services du roaming à la suite d’un accord signé entre l’opérateur sud-africain Vodacom et Safaricom du Kenya. Safaricom a ainsi lancé un tarif de roaming préférentiel pour ses abonnés se rendant en Afrique du Sud, en proposant une baisse de 25 % sur ses prix actuels et en annonçant que l’accord faciliterait à ses abonnés le maintien de leurs contacts d’affaires. La firme du géant britannique Vodafone partait du constat qu’un nombre croissant de Kényans se rendaient en Afrique du Sud pour affaire. À savoir que les Kényans, qui souhaitent accéder aux services du roaming, doivent faire un dépôt de 300 dollars américains pour que leurs téléphones soient connectés au roaming qui permet aux abonnés des services de téléphonie mobile de Safaricom de bénéficier immédiatement des services de l’opérateur en Afrique du Sud. Un autre service dénommé Kama Kawaida a été déployé sur le plan régional pour les communications prépayées en partenariat avec les principaux fournisseurs de services de téléphonie mobile de la région de l’Afrique de l’Est.

Une nouvelle cible de clients

Les opérateurs de téléphonie mobile historiques comme le koweïtien Zain, ou le sud-africain MTN, dans les années 2010, se sont essayés à la stratégie du réseau unique. Mais l’expérience a ses limites, elle se révèle coûteuse pour les opérateurs, puisqu’ils abandonnent des taxes sur les appels émis sur leurs réseaux. Mais au final, ils y ont beaucoup gagné en termes d’image et en nombre d’abonnés. Avec la montée en puissance d’une nouvelle cible comme les entrepreneurs, les commerçants et les hommes d’affaires, sans compter une meilleure intégration des régions, les opérateurs sont appelés à être plus agressifs sur le sujet. Pour Stephen D. Inouye, le directeur financier, et par ailleurs président directeur général par intérim de  Movit Media Corp, « le continent africain a une population d’environ 1,2 milliard de personnes (…) la population est mobile et les frais d’itinérance sont une partie intégrante de leur vie personnelle et d’affaires. L’utilisation de la technologie Movit app se traduira par des économies importantes pour les clients à travers l’Afrique. La signature de l’accord de licence avec Spiritage représente une énorme approbation et validation de la valeur de la technologie Movit app. »

Source

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Comprendre les enjeux du web social en Afrique http://nomadecom.com/comprendre-les-enjeux-du-web-social-en-afrique/ http://nomadecom.com/comprendre-les-enjeux-du-web-social-en-afrique/#respond Mon, 21 Dec 2015 18:49:42 +0000 http://nomadecom.com/?p=7796 Dans le cadre de la “Digital week” le Social Media Club a organisé le 21 octobre dernier au NUMA une table-ronde en trois temps pour comprendre la manière dont l’Afrique subsaharienne appréhende le numérique à l’heure des réseaux sociaux : des contraintes techniques aux usages sur les médias (et des médias sociaux) jusqu’aux dynamiques d’innovations. […]

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Dans le cadre de la “Digital week” le Social Media Club a organisé le 21 octobre dernier au NUMA une table-ronde en trois temps pour comprendre la manière dont l’Afrique subsaharienne appréhende le numérique à l’heure des réseaux sociaux : des contraintes techniques aux usages sur les médias (et des médias sociaux) jusqu’aux dynamiques d’innovations. Pour discuter de ces enjeux, nous avions invité :Ludovic Centonze – Project director – Orange for Development @ Orange CSR, Diane Audrey Ngako, journaliste et Social Media Editrice @Le Monde Afrique, Philippe Couve, expert nouveaux médias, fondateur de Samsa.fr,Jérémy Hodara, co-fondateur d’Africa Internet Holding, Sinatou Saka, journaliste et responsable de la Syndication Afrique chez RFI et France 24 et Christian Jekinnou : Chargé de Mission Nord/Sud, Coordonnateur Programme Afrique Innovation, IRD France Nord, Bond’Innov..

Facts and figures :

  1. Le taux de pénétration d’internet est de 27% sur le continent

  2. 10% du PIB du Kenya et du Sénégal sont liés à l’économie numérique

  3. L’Algérie a été privée de 80% de ses connexions le 26 octobre suite à un seul câble défectueux

  4. Il y a 170 incubateurs locaux en Afrique.

  5. En 2018, 50% et 70% de la population africaine pourrait avoir accès à un smartphone

  6. Plus de 120 millions d’utilisateurs Facebook en Afrique

  7. «En Afrique, il plus facile d’accéder à un portable connecté qu’à un ordinateur » Christian Jekinnou

  8. Un déficit de connexion entre le câble océanique et la station d’atterrissage de Muanda, dont le chantier a été entaché par une corruption généralisée, expliquerait la connexion déficiente en RDC.

  9. Lors de la crise du Burkina Faso en octobre 2015, Whatsapp a aidé les militants à s’organiser avec « des informations pratiques sur les déplacements des forces de l’ordre, des conseils de crise ».

  10. Jumia, l’Amazon africain, possède une flotte de véhicules supérieure à celle de DHL aujourd’hui, et même des livreurs à pieds pour certaines livraisons à Lagos

  • Retrouvez la vidéo de la conférence ici

Comprendre les enjeux du web social en Afrique

« L’Afrique change. Il ne faut pas la voir trop noire. Il ne faut pas la considérer non plus comme un nouvel immense supermarché ». Voilà comment Jérémy Hodara, fondateur de Jumia, « l’Amazon africain », décrit, réaliste, un continent dont il connaît bien les rouages entrepreneuriaux.

En effet, malgré son dynamisme numérique évident et l’attractivité de son marché web, le continent reste, pour beaucoup, un grand point d’interrogation. Terre de contrastes, aux avant-gardes du numérique pour ce qui concerne sa classe urbaine ultra-connectée, mais souffrant d’une « fracture numérique » indéniable, l’Afrique concentre à la fois de grandes promesses et de grandes difficultés numériques : tour d’horizon des futurs possibles et des enjeux du web social africain.

« Pas de déterminisme »

L’histoire des sociétés doit se lire à l’aune de « l’entrecroisement perpétuel des faits sociaux et des faits géographiques » (Paul Vidal de la Blache) pour éviter tout déterminisme géographique.

La même lecture pourrait s’appliquer pour la pénétration du web en Afrique aujourd’hui. « On pourrait penser que les pays côtiers auraient un accès au câble facilité. Il n’en est rien ; le Bénin, État côtier, est par exemple bien moins connecté que le Rwanda » explique Christian Jekinnou, coordonnateur du programme Afrique Innovation à l’Institut de Recherche pour le Développement (IRD). « La géographie ne domine pas Internet, confirme Philippe Couve, fondateur de Samsa.fr et professeur à l’école de journalisme de Sciences Po Paris, il n’y a pas de déterminisme géographique du numérique ».

On serait pourtant tenté de penser le contraire : si le taux de pénétration d’internet est de 27% sur le continent, il cache des contrastes saisissants. « Ce taux recouvre des disparités régionales : il est de 50% en Egypte, ou de 34% au Nigéria », continue M. Jekinnou, qui ajoute : « d’une manière générale, le taux de pénétration du web est bien plus élevé en Afrique du Nord qu’en Afrique subsaharienne ». Mais il y a des exceptions. Le Kenya et le Sénégal, qui ont engagé des politiques continues depuis une dizaine d’années en faveur du numérique voient leurs efforts récompensés avec 10% de leur PIB venus de l’industrie numérique.

Si les grandes villes hébergent une classe moyenne très connectée, il n’en est pas de même dans les zones rurales, où les zones blanches sont encore nombreuses. Doit-on considérer qu’il existe une population urbaine connectée face à des ruraux ‘déconnectés’, Christian Jekinnou répond par l’affirmative, soulignant des « taux de pénétration bien plus élevés en ville que dans les campagnes ».

Un problème de solvabilité

La nécessité d’atteindre ces populations isolées numériquement achoppe d’abord sur un obstacle économique. « Le problème avec les télécoms, c’est que c’est une activité très capitalistique, qui requiert un très gros investissement de départ, alors qu’une grande partie du marché africain n’est pas très solvable » soutient Ludovic Centonze, avant d’ajouter : « certaines zones rurales sont reliées, mais ça ne suffit pas. On a beau avoir des hubs, on a du mal à distribuer. Il y a un déficit d’infrastructures filaires ». La panne géante en Algérie, qui a privé le pays de 80% de ses capacités de connexion le lundi 26 octobre 2015 suite à l’avarie d’un seul câble, vient illustrer ce déficit d’infrastructure.

La classe moyenne existe en Afrique, mais elle est concentrée dans les villes, et sa croissance est encore trop faible pour provoquer un véritable effet levier qui provoquerait un investissement massif dans les infrastructures. Un exemple très parlant, soulevé par Ludovic Centonze : « On a des petits marchés qui demandent de gros investissements. Si l’on prend l’Egypte, par exemple, on y a bien plus de clients qu’en France, mais le chiffre d’affaire y reste très inférieur ». Si tout le monde s’accorde sur « l’explosion » prochaine du marché africain, la couverture en 4G de tout le continent n’est pas pour demain.

Une connexion trop coûteuse

Ce manque de solvabilité des ménages est aggravé par des coûts de connexion élevés en Afrique. La raison ? L’absence de serveurs locaux. « Un internaute à Lomé, au Togo, qui veut consulter une page Facebook d’une entreprise dans la même ville, devra envoyer une requête en Suède ou aux États-unis, qui reviendra à Lomé » pour Christian Jekinnou. Ces distances inutiles surchargent le réseau filaire et augmente les coûts de connexion.

Pourquoi ne pas construire des serveurs en Afrique ? Réponse de Jérémy Hodara : « Les serveurs sont en Europe. C’est comme ça. Le jour où l’on aura des serveurs performants, qui fonctionnent 24h sur 24 en Afrique, on sera les premiers à les utiliser, mais ce n’est pas le cas aujourd’hui ».

Un problème politique

En cause, un environnement politique et économique qui n’est pas fiable. Les data centers, en Afrique, ne sont pas compétitifs, « parce qu’ils sont plus chers, parce que l’énergie est plus chère, parce que les environnements économiques ne sont pas les mêmes », répond Ludovic Centonze. Un problème d’environnement économique qui serait, in fine, politique ?

Comme le rappelle très justement Diane Audrey Ngako, journaliste au Monde Afrique, « Prenons l’exemple du Congo Brazzaville : il n’y plus Internet depuis deux jours. A cause d’une décision politique », en l’occurrence, la répression des rassemblements contestant la modification permettant à Denis Sassou Nguesso, de se représenter à la tête du pays, au cours du mois d’octobre 2015. Autre exemple, soulevé par Philippe Couve : bien que reliée au câble transocéanique ouest-africain, la RDC n’est jamais parvenue à offrir une connexion satisfaisante et bon marché à ses citoyens : le problème viendrait, selon M. Couve, d’un déficit de connexion entre le câble océanique et la station d’atterrissage de Muanda, dont le chantier a été entaché par la corruption, et de graves malfaçons sur le backbone.

Si les Etats sont défaillants à fournir des services publics numériques, ou même à assurer une production électrique stable, ne faudrait-il pas, alors, que les géants du web investissent ce champ, comme le fait d’ailleurs Facebook avec le projet Internet.org ? Réponse unanime : « Uber ne va pas faire rouler de voitures sur les routes si celles-ci ne sont pas asphaltées » souligne Diane Audrey Ngako. En clair, les Etats doivent assumer leur rôle, produire de l’énergie, faire des routes, câbler le réseau.

Accompagner les écosystèmes numériques

Le numérique serait-il synonyme de développement ?

Pour Ludovic Centonze, cela ne fait aucun doute. « Le web est un vecteur de développement important pour le reste de l’économie, il y a beaucoup d’indirects » qui seraient difficilement quantifiables. Orange a d’ailleurs pour objectif de mettre en place les conditions d’émergence d’écosystèmes numériques locaux. Il y a désormais 170 incubateurs locaux en Afrique, mais le travail, notamment sur le plan symbolique, reste considérable : « Ce n’est pas uniquement l’argent qui manque, mais l’accompagnement également» affirme M. Centonze. Même son de cloche chez Jérémy Hodara : « Là bas, être entrepreneur, c’est le bas de l’échelle. Tout le monde est entrepreneur, car c’est la seule façon de se faire remarquer. Le problème, c’est que ces entrepreneurs n’ont pas forcément la capacité pour grossir et manager des équipes ».

Y a-t-il, alors, un modèle africain du développement numérique ? L’échec relatif de Ginger Messenger, une appli lancée au Sénégal et supposée remplacer Whatsapp, en utilisant des emoji locales est éloquent. L’exemple de Jumia, en revanche, l’entreprise d’e-commerce co-fondée par M.Hodara, est éclairante à plus d’un titre. Elle montre, tout d’abord, qu’il n’y a pas de baguette magique pour réussir son business plan numérique en Afrique. « On s’est simplement aperçu que le offline n’était pas présent. Prenez Lagos, il y a 20 millions d’habitants et seulement trois « malls ». Regardez les gens à Roissy-Charles de Gaulle qui repartent avec des sacs pleins de biens de consommation : ce n’est pas parce qu’ils adorent le shopping, c’est bien parce qu’il y a un intérêt économique à ramener des biens qui ne sont pas présents en Afrique ».

L’intérêt du témoignage du co-fondateur de Jumia permet de faire le lien entre le soft et le hard. Le succès du téléphone mobile en Afrique (en 2018, 50% de la population africaine pourrait avoir accès à un smartphone), le fait que la population découvre Internet par le téléphone, pourraient laisser croire au mirage d’une économie entièrement dématérialisée. Il n’en est rien : « Il ne faut pas pêcher par excès de confiance, du style : « tout est possible, tout le monde a Whatsapp et iOS. » » poursuit M.Hodara, avant de conclure : « Un bon billboard bien placé à Kigali est plus efficace et coûte moins cher qu’une campagne de pub à la télé ».

Le succès de Jumia est aussi à chercher du côté de sa capacité d’implantation sur le terrain : dans un pays où les adresses sont parfois difficiles à trouver, Jumia possède une flotte de véhicules supérieure à celle de DHL aujourd’hui, et même des livreurs à pieds pour certaines livraisons à Lagos. « Ce qui est derrière la machine, ça peut être très local : il y a des pays où les clients vont appeler systématiquement après avoir commandé pour être sûrs que leur commande est passée. Ce n’est pas vrai partout ».

Quelles perspectives ?

L’adaptation aux contextes locaux est donc importante pour développer le numérique en Afrique. L’exemple le plus frappant est le succès de Whatsapp. Pour Philippe Couve « en France, on sait pas ce qu’est Whatsapp parce qu’on a des SMS illimités depuis longtemps. » Whatsapp, c’est donc une messagerie ultra légère, tout terrain, disponible aussi bien pour Iphone que pour Nokia S40. Whatsapp est une des applications les plus populaires au monde,avec 10 milliards de messages échangés par jouren 2014. Mais Whatsapp, c’est aussi la possibilité de créer des groupes, où l’information est échangée très rapidement. Lors de la crise du Burkina Faso en octobre 2015, un militant confie qu’on trouvait sur les groupes Whatsapp « des informations pratiques sur les déplacements des forces de l’ordre, des conseils de crise ».

Sur un territoire où il est « plus facile d’accéder à un portable connecté qu’à un ordinateur », pour reprendre une expression de M. Jekinnou, où le paiement par téléphone portable est entré dans les mœurs depuis bien longtemps, où les mêmes devices portables peuvent servir à plusieurs dizaines de clients pour leur achat en ligne, selon M.Hodara, les perspectives seraient du côté de l’adaptabilité et de la simplicité, à l’image de Whatsapp.

u’en est-il des médias ? Si « Facebook est vraiment LE réseau social des Africains », avec plus de 120 millions d’utilisateurs, selon Diane Audrey Ngako, il est également envahi par les politiciens, la police, ce qui fait que les citoyens se rabattent sur Whatsapp, d’après Sinatou Saka, journaliste pour RFI et France 24, voire sur les blogs, qui sont encore bien vivants en Afrique. En témoigne le succès du blog de Linda Ikeji au Nigéria. Le succès des réseaux sociaux ‘classiques’ est aussi minimisé par Philippe Couve, qui y voit « l’émergence d’une génération alphabétisée, mais restreinte, qui voit dans les réseaux sociaux le moyen d’outrepasser certaines limitations et prendre leur autonomie».

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Les arnaques par SMS sont en recrudescence en ce début d’année. Si vous recevez un SMS vous demandant d’appeler un numéro étranger d’urgence, ne répondez surtout pas !

Les arnaques par SMS est un phénomène connu à travers le monde et proviennent le plus souvent des pays comme le Niger, la Cote d’ivoire ou le Madagascar. Comment les arnaqueurs parviennent à vous soustraire de l’argent avec ce simple SMS ? Ces messages sont écrits avec des numéros à rallonge, ressemblant étrangement à des numéros étrangers. Ils sont très courts et se résument souvent à : « Appelez-moi, c’est urgent ! » ou «Pour Recevoir votre Lot immédiatement, appelez ce numéro etc… » –  Si la victime rappelle ce numéro, elle est renvoyée vers un numéro payant (de type 0900) et reste de longues minutes au téléphone pour s’entendre recevoir un beau chèque qui n’arrivera évidemment jamais.

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Sans le savoir, votre facture de téléphone se retrouve gonflée de plusieurs Franc Djibouti à cause d’un simple appel qui semblait inoffensif…

Ces arnaques sont appelées des « warangi », un terme japonais qui veut littéralement dire « Une (sonnerie) et coupe ». Cette pratique, répandue au Japon et en Europe, commence à arriver à Djibouti, et fonctionne comme avec les spams. Un ordinateur compose des numéros au hasard, en espérant tomber sur une victime plus consentante…

En effet avec l’ouverture des nouveaux services de Telecom (3G, MMS etc…); il est très important de sensibiliser la population djiboutienne qui découvrent ce genre d’arnaques.

Quelle Solution?

La meilleure des solutions face à ces escrocs est de supprimer le SMS et de SURTOUT ne pas donner suite !

Vous pouvez ensuite appeler le service commercial de DJIBOUTI TELECOM et leur annoncer l’indicatif (pays d’origine) afin que l’opérateur national prenne des dispositions face à cela.

La prévention et la sensibilisation sont aussi des moyens de lutte face à ces arnaques. N’hésitez pas à partager cet article afin de prévenir le maximum.

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